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Ses cibles lui ont valu de nombreuses critiques sur le continent, notamment celles de l'Union africaine (UA) qui y a vu une "sorte de chasse raciale". Par la voix de son ministre de la Justice, M. Masutha, Pretoria l'a rejointe vendredi en accusant la CPI de "préférer de toute évidence viser des dirigeants en Afrique". Avec l'affaire Omar el-Béchir, goutte d'eau qui a fait déborder le vase, M. Masutha juge que la Cour "entrave l'aptitude de l'Afrique du Sud à honorer ses obligations en matière de respect de l'immunité diplomatique". Basée à La Haye, la CPI est le premier tribunal international permanent chargé de poursuivre les auteurs présumés de génocides, crimes contre l'humanité et crimes de guerre. Un "effet domino"? La décision sud-africaine inquiète la communauté internationale qui craint un "effet domino", comme le qualifie le directeur de l'Institute for Security Studies (ISS), Anton du Plessis. D'autres pays africains pourraient se sentir tout aussi légitime à claquer la porte de la CPI.

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AFRIQUE DU SUD : Après ses attaques et menaces de sortie de la CPI, Pretoria va finalement rentrer dans le rang

En effet, la procureure de la Cpi est de nationalité gambienne. Elle a été ministre de la Justice du président Yahya Jammeh. Dans une interview en mai à l'hebdomadaire « Jeune Afrique », le président gambien notait « que ceux qui veulent quitter la Cpi s'en aillent, mais si les pays africains étaient moins faibles et plus unis, nous pourrions peser au sein de la Cour ». Ces annonces de retrait en cascade ont suscité l'indignation immédiate des défenseurs des droits de l'Homme. Elles « démontrent un mépris surprenant pour la justice de la part de ces pays », a réagi Human rights watch (Hrw) dans un communiqué. « Il est important à la fois pour l'Afrique du Sud et la région de ralentir ce train incontrôlable et de restaurer l'héritage chèrement acquis par l'Afrique du Sud de prendre le parti des victimes des atrocités de masse », a ajouté l'Ong. Réagissant aux décisions de retrait, le président de l'Assemblée des Etats-parties au Statut de Rome, fondateur de la Cpi, Sidiki Kaba, énumérait alors ses craintes de voir que « troublant signal n'ouvre la voie à une cascade de retraits d'États africains », dont 34 sur 54 ont ratifié ce Statut.

C'est précisément cette affaire qui aurait poussé Pretoria de se retirer de la Cpi. Conformément à la procédure, Pretoria « a annoncé par écrit au secrétaire général de l'Onu son retrait » de la Cpi, a déclaré le ministre sud-africain de la Justice, Michael Masutha. Cette décision prendra effet dans un an « à compter de la date de réception » de la lettre adressée aux Nations unies. La Gambie, quant à elle, est accusée par des Ong et par le département d'Etat américain de disparitions forcées et de harcèlement de la presse et des défenseurs des droits humains; critiques qu'elle rejette systématiquement. Malgré ses dénis, le président gambien n'a pas hésité à claquer la porte de la Cpi évoquant notamment une démarche faite de « deux poids, deux mesures », dans la marche même d'une Cour chargée de juger « équitablement ». Le Burundi était lui plongé dans une grave crise depuis que Nkurunziza a annoncé en avril 2015 sa candidature à un troisième mandat, avant d'être réélu trois mois plus tard.

En effet, il y a plusieurs années que ce vieux satrape de tueur en série, a été arrêté et gardé sur le sol sénégalais. Le demi-démocrate, disons mieux, le démocrate frivole, Abdoulaye Wade a semblé faire de ce dossier un véritable fonds de commerce demandant à qui veut et à qui peut des dizaines de millions d'euros pour asseoir une Cour spéciale pour juger Hissene Habré. Le montant d'abord estimé à 27 millions d'euros, sera ramené à 8, 5 millions. Et au début, la France, le Tchad et d'autres pays encore ont promis (encore des promesses, n'est-ce pas! ) payer la belle cagnotte. Malheureusement, rien n'y fit. Fâché, le vieux Wade a menacé d'extrader le colis non rentable vers son pays d'origine, le Tchad ou le remettre à l'Union africaine. Il reviendra plus tard sur sa décision. (Bon, qu'est-ce que nous voulons, c'est l'exercice coutumier du politique. Il ravale sa salive). Mais, entretemps, les élections présidentielles sont passées par là, Abdoulaye Wade invité à plier bagage de la présidence sénégalaise.

Quel retournement! Le 2 février 1999, un pays africain, le Sénégal, était le premier Etat au monde à ratifier les statuts de la Cour pénale internationale (CPI). Poussés par leur société civile et les ONG, une trentaine de pays africains allaient suivre son exemple au nom de la lutte contre l'impunité. Beaucoup l'ont oublié: cette vague d'adhésion à la CPI s'est produite en dépit de la virulente campagne diplomatique lancée par l'administration Bush, qui menaçait de représailles tout Etat hors de l'OTAN qui ratifierait les statuts de la CPI! Les Etats-Unis voulaient la mort de cette institution, et malgré tout, la majorité des pays africains avait adhéré, portés par leur opinion publique. Seize ans plus tard, l'espoir que les sociétés civiles avaient investi dans la CPI est retombé. La Cour, par sa seule existence, a sans doute marginalement pu éviter des drames encore pires. Mais elle s'est trouvée incapable de répondre aux attentes – sans doute hors d'atteinte – des populations. Les Etats agissent en fonction de leurs intérêts De fait, les Etats n'ont jamais donné à la CPI les moyens de ses ambitions.

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Pour se retirer du traité de Rome, un pays doit en informer le secrétaire général de l'Onu et son retrait prend officiellement effet un an plus tard. Le Burundi semblait devoir être le premier pays à quitter la juridiction internationale après un vote en ce sens de son Parlement. Le président burundais Pierre Nkurunziza a confirmé cette décision, mais l'Onu n'a pas encore reçu la notification officielle. Auteur: Oumar BA – Le Soleil Comments comments URL courte:

Sidiki Kaba ministre de la Justice sénégalais et président de l'assemblée des Etats-parties. Crédits: CPI/Flickr Pour accroître le bien-fondé de cette juridiction, le juriste déclare que "le bureau du procureur a intérêt à faire en sorte que des affaires non africaines aillent au-delà du stade de l'examen préliminaire - dans le respect de l'indépendance et de l'impartialité de la Cour. " Enfin, il souhaite que les juridictions nationales parfois défaillantes aient plus de moyens et de capacité à enquêter sur des crimes commis sur leur sol. Suivez La Tribune Partageons les informations économiques, recevez nos newsletters

Vingt-quatre organisations africaines et internationales ont publié le 22 octobre une déclaration qualifiant le retrait de l'Afrique du Sud d'« affront aux victimes » et exhortant les pays qui croient aux droits des victimes à affirmer leur soutien à la CPI. La Coalition mondiale pour la CPI a également publié une déclaration le 21 octobre présentant des militants sud-africains qui s' opposent fermement au retrait. Une déclaration de la société civile mondiale approuvée par les organisations africaines d'au moins 16 pays le 27 octobre a affirmé que « le retrait constitue une menace pour l'un des plus grands progrès de la justice du XXIe siècle ». Les organisations de la société civile africaine — notamment la Commission internationale des juristes – Kenya, la Coalition du Mali pour la CPI et le Southern Africa Litigation Centre — ont publié des déclarations individuelles contre le retrait. La CPI a le potentiel de rendre justice aux victimes des crimes les plus graves au monde lorsque les tribunaux nationaux ne peuvent ou ne veulent pas mener des poursuites.

Cette perception avait provoqué ces dernières années une tension quasi permanente dans les relations entre l'Afrique et la CPI. Elle a pris les contours d'une crise qu'il faut vite circonscrire depuis le retrait de trois Etats: le Burundi, l'Afrique du Sud et la Gambie. " Lire aussi: La fronde africaine continue avec le retrait de la Gambie Des départs et des annonces en série Plusieurs départs ont été actés ou annoncés depuis plusieurs semaines: La Russie: Vladimir Poutine a adressé en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères russes son intention " de ne pas participer au Statut de Rome de la Cour pénale internationale", rapporte Courrier international. Cette volonté est une des conséquences de la publication du rapport annuel de la procureure générale de la CPI. Ce document rappelle que la réunification de la Russie et la Crimée en 2014 est " assimilée à un conflit armé international". En 2000, la Russie avait signé le traité mais ne l'a jamais ratifié. Plusieurs pays africains: le Burundi, l'Afrique du Sud et la Gambie ont également annoncé leur retrait imminent de la CPI et beaucoup d'observateurs craignent un effet domino sur le continent.

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