Pendule Reveil Ancienne
S'exprime-t-il par des gémissements? Si oui, dans quelles circonstances? S'intéresse-t-il à l'environnement? Si oui, le fait-il spontanément ou doit-il être sollicité? Ses raideurs sont-elles gênantes dans la vie quotidienne? Si oui, dans quelles circonstances? (donner des exemples) Est-ce qu'il communique avec l'adulte? Si oui, recherche-t-il le contact ou faut-il le solliciter? A-t-il une motricité spontanée? Si oui, s'agit-il de mouvements volontaires, de mouvements incoordonnés, d'un syndrome choréoathétosique ou de mouvements réflexes? Si oui, s'agit-il de mouvements occasionnels ou d'une agitation incessante? Quelle est sa position de confort habituelle? Est-ce qu'il tolère bien la position assise? Avantages: c'est une échelle qui comporte une grande finesse sémiologique et inclut les modifications des signes neurologiques (spasticité, mouvements anormaux…). Elle décrit bien le comportement de douleur des personnes avec polyhandicap. Il est conseillé de la remplir en équipe après quelques heures d'observation au cours des soins habituels.
Liste des échelles de douleur utilisées auprès des personnes avec handicap mental sévère Extrait de la thèse de doctorat « la douleur chez les patients souffrant d'un handicap mental sévère » du Docteur Katell Le Saout La Grille Douleur des Enfants de San Salvadour (DESS) Cette grille est la première grille d'évaluation de la douleur adaptée aux patients présentant un handicap mental sévère. Elle a été établie par l'équipe du Pr Collignon de l'hôpital de San Salvadour pour des patients polyhandicapés. Jusque-là, il n'existait pas de grille adaptée à ce type de patients. L'équipe du professeur Collignon a donc établi et fait valider cette échelle d'hétéroévaluation. Celle-ci s'inspire d'outils développés pour les enfants de la population générale comme l'échelle douleur des enfants Gustave Roussy (DEGR) et des échelles pour adultes comme DOLOPLUS. Ces échelles n'étant pas adaptées, l'évaluation de la douleur des personnes atteintes d'un handicap mental sévère était alors très subjective, basée essentiellement sur l'observation et l'intuition du soignant.